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Terre d’accueil et de contraste, le Nord-Pas-de-Calais, pays des chtimis, où il ne pleut jamais, est aussi le carrefour de l’Europe avec le tunnel transmanche, le TGV européen, le Marché Commun. Région de faible étendue (12 500 km²) mais à forte population (4 millions d’habitants), elle ne compte que deux départements, ce qui la distingue des autres régions.

Le Nord s’étale sur près de 350 km le long d’une frontière artificielle avec la Belgique et il ne fait que 6 km de large en son point le plus étroit, près d’Armentières. On peut le diviser en cinq parties :

• la Flandre maritime avec sa côte sableuse et le port de Dunkerque : le plat pays ;

• la Flandre intérieure, agricole, avec ses monts ;

• la métropole lilloise, vaste conurbation industrielle regroupant 1 million d’habitants sur les 2,5 que compte le département ;

• le Hainaut, ancien pays minier et sidérurgique autour de Valenciennes ;

• l’Avesnois, zone verdoyante.

Le Pas-de-Calais, quant à lui, plus large, est né de la fusion de l’Artois, territoire rattaché aux Pays-Bas il y a 150 ans, et de l’espace littoral compris entre les embouchures de l’Authie et de l’Aa, ancienne dépendance artésienne reconquise plus tôt et un temps rattachée à la Picardie. Bien que marqué par la mer, le Pas-de-Calais appartient au monde de la terre. Il est moins urbanisé et moins peuplé que le Nord (1,5 millions d’habitants dont 1 million dans le pays minier). Si son sous-sol a été source de richesse avec le charbon, ses ressources premières sont directement ou indirectement liées à l’agriculture.

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