Isolée dans la campagne, dans un cadre de verdure et d’eau, à proximité de la forêt de Mormal, la cité du Quesnoy témoigne de l’histoire militaire du Nord de la France. Parfaitement conservées, les fortifications illustrent le caractère d’ancienne place forte particulier au Quesnoy. Construites en briques à parements de pierre, elles présentent un tracé polygonal le long duquel s’ordonnent les bastions en saillie dont les flancs sont reliés entre eux par les murs de défense, ou courtines; elles constituent un excellent exemple du système à la Vauban bien que certains ouvrages remontent au temps de Charles Quint : les bastions à orillons datent assurément de cette époque. En contournant les fossés, on arrive sans peine à l’étang du Pont Rouge, puis au lac Vauban qui s’étend au pied des remparts, de part et d’autre de la porte fortifiée Faurœulx. De là, comme de nombreux quercitains jadis, on peut admirer l’harmonieux tableau formé par les courtines de briques roses se reflétant dans les eaux glauques.

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